Production de noyaux chauds dans les réactions Ar+Ag a 50 et 70 MeV per nucléon:limites du mode standard de désintégration ? - IN2P3 - Institut national de physique nucléaire et de physique des particules Accéder directement au contenu
Thèse Année : 1992

Production of hot nuclei in Ar+Ag reactions at 50 and 70 MeV per nucleon: limits of the standard decay?

Production de noyaux chauds dans les réactions Ar+Ag a 50 et 70 MeV per nucléon:limites du mode standard de désintégration ?

E. Vient

Résumé

The experiment discussed in this thesis is devoted to the study of hot nuclei produced in the Ar + Ag collisions at 50 and 70 MeV per nucléon. Spécial emphasis has been given to the standard decay of these nuclei, i.e to the sequential evaporation process leading to a heavy residue. The experimental set up has been triggered by a residue detector and all the evaporated light charged particles have been detected in a large area set up covering nearly the whole space. It has been possible to sort all the detected particles and to isolate those evaporated from the initial hot nuclei, the initial characteristics of which have been reconstructed. Two important features have been stressed: — A hot nuclei can sustain an excitation energy of 6 MeV/a and a temperature of 8 MeV without desintegrating completely. — The distributions of excitation energy stored at 50 and 70 MeV/nucleon are similar. This result can refled either an entrance channel property or a hot nuclei behaviour. Further results obtained in this work give arguments supporting the first interpretation.
L'expérience décrite dans ce mémoire a été entreprise afin d'étudier les noyaux chauds produits dans les réactions Ar+Ag à 50 et 70 MeV/nucléon, plus particulièrement ceux qui se désexcitent suivant la voie "standard" de désexcitation: evaporation de particules légères avec formation d'un résidu froid en voie de sortie. La détection des particules légères chargées émises en coïncidence avec un résidu a imposé de choisir un dispositif expérimental exclusif et un déclenchement axé sur le résidu. On a pu ainsi, après avoir isolé la contribution evaporative parmi les particules légères, reconstruire les caractéristiques physiques du noyau chaud primaire. Il ressort de cette étude deux faits importants: — Un noyau chaud peut supporter une énergie d'excitation de 600 MeV et une température de 8 MeV sans se désagréger totalement. — Les distributions d'énergie d'excitation déposée à 50 et 70 MeV/u sont identiques. Ce dernier résultat peut a priori refléter soit le mécanisme de dépôt d'énergie durant la collision, soit les propriétés intrinsèques des noyaux chauds formés. Des données supplémentaires partielles fournissent des arguments en faveur de la première interprétation.
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Dates et versions

in2p3-00018175 , version 1 (26-03-2021)

Identifiants

  • HAL Id : in2p3-00018175 , version 1

Citer

E. Vient. Production de noyaux chauds dans les réactions Ar+Ag a 50 et 70 MeV per nucléon:limites du mode standard de désintégration ?. Physique Nucléaire Expérimentale [nucl-ex]. Université de Caen, 1992. Français. ⟨NNT : ⟩. ⟨in2p3-00018175⟩
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